Elisabeth Perpétua

Pourquoi est-il si difficile de changer ?

Il paraît que « quand on veut, on peut »… Alors qu’est-ce qui fait que, même en étant convaincu par A + B que modifier un comportement serait bénéfique, on ne le fait pas ? Pourquoi est-il si difficile de changer ?

Je suis sûre que vous voyez de quoi je parle !

Pourquoi est-il si difficile de changer ? Blog Elisabeth Perpétua Coach

Prenons l’exemple de la transition climatique

Nous savons qu’il est absolument crucial de faire évoluer nos habitudes : réduire notre consommation de plastique, privilégier les transports en commun et le train, aller vers les énergies renouvelables, etc.

Pourtant, le changement est long à se mettre en place, pas grand-chose ne bouge.

Putain de facteur humain !

Si l’on ne passe pas de « ce que l’on sait » à « ce que cela implique », c’est à cause du PFH, expliquait avec humour l’astrophysicien Hubert Reeves sur la transition climatique.

Le « Putain de Facteur Humain » 

En psychologie le facteur humain représente « les mécanismes qui existent entre ce qui est perçu par l’humain et les réactions conscientes ou inconscientes qui en découlent. »

Prenons un exemple simple

On nous demande d’utiliser une gourde pour réduire votre consommation de bouteilles en plastique. Voilà quelques-unes de nos réponses favorites, toutes teintées d’une mauvaise foi extraordinaire.

Changer = danger 

Voilà pourquoi il est pénible de modifier vos moindres habitudes, pourquoi il vous est si difficile de changer Le cerveau est conservateur et émotionnel : la fonction première du système nerveux autonome de l’être humain est la survie ; or le changement nous sort de notre zone de confort. 

99 % de nos comportements sont des habitudes… Pensiez-vous réellement décider en conscience ?!

Le boulot du cerveau

Il doit traiter des milliers d’informations à la seconde et prendre en moyenne 35 000 décisions par jour, ce qui demande énormément d’énergie. C’est pourquoi il fonctionne essentiellement en mode automatique et adopte des raccourcis, également appelés biais cognitifs.

« Le changement est un processus difficile, non parce qu’il est impossible, mais parce que nos habitudes et nos schémas cognitifs profondément ancrés nous retiennent dans notre zone de confort » explique le docteur Jacques Fradin, membre du GIECO.

Que faire pour surmonter la résistance au changement ?

Si l’on transformait le « Putain de facteur humain » en « Précieux facteur humain » en apprenant à mieux se connaître ?

Lorsque nous comprenons pourquoi nous résistons au changement, nous pouvons développer des stratégies pour lever les obstacles et faciliter la transition vers des comportements plus durables et bénéfiques à long terme. 

La prise de conscience de nos schémas automatiques permet de les identifier et de se mettre en action. Le savoir c’est le pouvoir !

Accueillez votre humanité

Puisque « changer c’est lutter contre des automatismes cérébraux » selon le neurologue Philippe Damier, arrêtons le combat et essayons plutôt de comprendre et d’accepter notre humanité.

3 pistes à explorer pour passer à l’action :

  • Prenez le temps d’accueillir et reconnaître les émotions difficiles
  • Élargissez votre point de vue ! Faites l’exercice suivant : demandez-vous ce qu’en penserait un extra-terrestre, un enfant de 8 ans, un poète, Jules-César, un mafieux, ou encore votre chien !
  • Listez tous les gains que ce changement apportera en vous et pour vous

Une bonne manière de mieux appréhender cette résistance au changement et d’aller plus loin dans la compréhension de ce qui se joue, c’est de vous inscrire à l’atelier découverte La Fresque du facteur humain que je propose en visio sur Zoom le 13 juin 2024

Le thème en sera : « Écologie personnelle et performance : équilibre vie professionnelle/vie personnelle ». Inscrivez-vous !

Inscrivez-vous à ma newsletter ! Et suivez moi sur les réseaux sociaux !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut